L’innovation dans le domaine biomédical repose beaucoup, de nos jours, sur la valorisation des connaissances et mesures biomédicales (données multi-omiques, données issues d’études cliniques, données d’imagerie, mesures biomécaniques, …) par l’intermédiaire de techniques de traitement appropriées, puis par la modélisation. L’usage de modèles statistiques ou numériques permet d’aller plus loin dans la compréhension des systèmes étudiés, d’en analyser notamment les facteurs et paramètres critiques, et éventuellement de proposer des prédictions ou d’envisager des solutions techniques.
Public
Ce parcours de master 2 est destiné aux étudiants de tous parcours, médecine, pharmacie ou sciences, désireux de se construire un profil interdisciplinaire à l’interface entre biologie et santé d’une part, physique, mathématiques et informatique d’autre part. L’accès à cette formation ne nécessite pas de prérequis au-delà d’une formation scientifique. Nous faisons en effet en sorte de mettre à niveau les étudiants en mathématique et informatique d’une part, en biologie et recherche clinique d’autre part. En revanche, un intérêt certain pour l’interdisciplinarité est primordial.
Objectifs et débouchés
Les débouchés sont nombreux. Beaucoup de laboratoires et d’entreprises investissent en effet dans ce savoir-faire interdisciplinaire à l’interface sciences dures / domaine biomédical et qui en font leur activité. Le laboratoire TIMC en est un exemple, mais de nombreux laboratoires du bassin Grenoblois (ex : le GIPSA Lab) ou ailleurs en France (ex : le LATIM à Brest, le LABRI à Bordeaux, etc) ont ce type d’activité mixte.
Concernant le privé, les entreprises dont l’activité principale repose sur le traitement des données biomédicales et la modélisation subséquente fleurissent ou renforcent ce type d’activité (ex : TexiSense, Koelis, Numera, Adlin Science, etc).
Les multiples métiers possibles s’étendent de data scientist ou modélisateur de systèmes biologiques dans des entreprises privées, à manipulateur radio expert, en passant par les métiers de la recherche (maître de conférence, chargé de recherche, ingénieur de recherche, chargé d’études cliniques, etc). Les entreprises concevant des dispositifs médicaux, des systèmes d’imagerie ou robotiques intervenant dans les gestes médico-chirurgicaux sont fortement demandeuses.
Pour les médecins continuant dans la voie classique, cette formation leur fournit d’une part de nouveaux outils utiles dans leur pratique hospitalière comme la conception d’études cliniques et leur analyse a posteriori. Cela leur donne aussi accès à une compréhension plus transversale des pratiques biomédicales, leur offrant la possibilité de participer à, ou de diriger, des projets transdisciplinaires alliant technologie, sciences computationnelles et biomédecine.
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